En immersion en Freeplay a Aeroville

Cette réinterprétation du classique de l’arcade est absolument formidable ! Jouable à quatre, l’objectif est de dévorer ses adversaires, tout en évitant de se faire manger par les vilains fantômes. La partie se déroule en quatre rounds, sur des labyrinthes de plus en plus grands. Le son était bien fort, tout répondait parfaitement. On en redemande !

C’est le dernier-né de la gamme Pac-Man. Jouable sur un écran à LED très (trop) lumineux, on retrouve avec lui un petit peu cet aspect scanline cher aux aficionados de l’arcade d’antan. Cette borne reprend le principe de l’épisode fondateur, en ajoutant une petite subtilité : il est jouable à deux en simultané. Cette association de deux Pac-Man sur un seul labyrinthe est très plaisante et apporte beaucoup de rythme. Dommage, le son était coupé sur la borne, pour un Pac-Man, c’est un sacrilège. À noter, un des deux sticks (celui de droite) ne semblait pas répondre aussi bien que son homologue de gauche. Au début, j’ai évidemment pensé que mon adversaire était un mauvais perdant, mais en échangeant de place, j’ai bien constaté une réactivité moindre.

Après avoir mis un crédit, la borne propose également de jouer à Galaga, mais je ne l’ai pas testé.

On termine notre tour d’horizon des Pac-Man avec cette troisième borne, qui rentre dans la catégorie des redemption games. En France, la législation empêche la distribution de tickets, l’un des intérêts principaux de ce type de jeux. On joue donc à la borne pour ce qu’elle a à proposer, à savoir une interprétation de Pac-Man assez fidèle à l’original. On ne dispose que d’une seule vie, et l’objectif est de faire le maximum de points. Quand un niveau se termine, on découvre une petite nouveauté : il faut se confronter au Pac-Pot ! Voilà ce qu’il se passe : dans un labyrinthe vierge de toute pac-gomme, les 4 fantômes nous arrivent dessus en simultané, et il faut réussir à les esquiver et aller jusqu’à la base des fantômes, remplie de fruits pour l’occasion. C’est l’occasion de faire de gros points ! C’est rigolo et ajoute un peu de diversité au game design d’origine. On reste toutefois sur la version la moins intéressante des trois bornes Pac-Man proposées par le centre.

Passer un moment sur un jeu de rythme, que l’on soit un pro ou simple amateur, on sait qu’on va forcément s’amuser ! Dans le cas de la borne DDR présente à Aéroville, les touches répondaient bien, le son était bien fort et les musiques bien sympathiques. Rien à redire, un bon moment sur un super jeu ! J’imagine que les fans de la série regretteront que ce ne soit que l’épisode A, datant de 2017, et pas l’une de ses suites sorties depuis. Pour ma part, je me suis bien amusé et je pense que cette version suffira à une majorité d’entre vous.

Ce rail shooter reprend la trame de l’épisode 2013, le reboot de la saga. On prend plaisir à retrouver les environnements et les personnages de cette formidable aventure ! L’un des attraits principaux du jeu, c’est qu’il est jouable à 4, contre 2 pour l’immense majorité des autres jeux de tir existants. Chacun est armé d’un pistolet avec dix balles dans le chargeur, et rechargeable en faisant coulissé la culasse. On récolte parfois, au fil de l’aventure, des armes bonus beaucoup plus puissantes, mais dont l’utilisation est limitée à une poignée de secondes.

Pour ma part, je regrette que les ennemis soient des sacs à points de vie. Globalement, il faut les toucher 3 ou 4 fois pour qu’ils meurent, alors que l’on est équipé d’un simple pistolet. Dans ce cas, j’aurais préféré disposer d’un fusil automatique, ou bien un game design façon Time Crisis, dans lequel les ennemis sont majoritairement one-shottables. Peut-être que ce sont là les limites de ce que peut proposer un rail shooter coopératif à quatre.

Outrun 2, c’est un jeu dont je suis particulièrement fan, et j’étais très impatient de le retrouver pour cette soirée freeplay. C’est la première fois que je mettais la main sur la version Super DX et ça valait le coup. Dans cette version ultime d’Outrun 2, chaque borne est composée d’une voiture suffisamment large pour que l’on monte à deux dedans. Il y a, dans chaque Ferrari, deux volants et deux pédaliers. Au moment de lancer le jeu, on peut choisir de jouer seul sur la borne, ou à deux. En choisissant ce mode, pendant la course, le jeu va échanger de conducteur à intervalle régulier, entre celui de gauche et celui de droite. Un mode très original, et vraiment sympa, qui peut se coupler avec le mode vs, c’est-à-dire une borne contre l’autre. Ainsi, à Aéroville, avec ses deux bornes, on peut s’affronter à 4 joueurs sur ce jeu ! Dommage, la borne qui semble pourtant bien entretenue mais vieille de presque 20 ans, donne quelques signes de faiblesse, et celle sur laquelle j’ai joué a subi quelques freezes, voire même parfois des plantages. Peut-être s’agit-il de soucis de surchauffe. Quoi qu’il en soit, je me suis quand même régalé !

Les occasions peuvent être rares de tester des jeux en réalités virtuelle, et le surcout pour s’y essayer est parfois dissuasif. Cette soirée freeplay était l’occasion parfaite pour prendre le volant de ce jeu de course. Après avoir mis le casque VR, on retrouve, à travers l’écran du casque, notre borne, son volant et son écran. Sur ce dernier, on choisit sa copilote puis le circuit. Soudain, le décor commence à disparaître, on se retrouve dans le vide, l’écran de la borne disparaît également. Puis un bras-robot se met à construire, autour de nous, l’habitacle d’une voiture. Quelques secondes plus tard, nous voilà au volant de notre rutilant bolide. C’est le moment que choisit notre copine pour grimper à côté de nous, la course peut commencer ! Une introduction très, très cool, qui met vraiment dans l’ambiance. Dommage, le jeu en lui-même se révèle beaucoup moins excitant. L’impression de vitesse est très limitée et la conduite n’est vraiment pas très réussie. Dommage, ça commençait bien.

Je vous ai déjà parlé longuement de ce jeu lors de cet article. À chacun de mes passages à La Tête dans les Nuages Opéra, j’y fais toujours une partie. J’avais donc hâte d’en profiter ce soir en freeplay. La salle est un peu plus petite qu’à Opéra et propose 8 sièges au lieu de 16. Je découvre un nouveau film Zombie que je ne connaissais pas encore. Première surprise, l’image avec la lunette 3D ne semble pas fonctionner aussi bien que d’habitude. Problème au niveau du projecteur, de la paire de lunettes, de la luminosité dans la salle ? Je ne sais pas, mais l’immersion était un peu moins bonne qu’à Opéra. Aussi, durant le film, un ventilateur soufflait à fond, sans doute pour augmenter le côté 7D, mais de mon côté, je n’ai pas trop compris pourquoi il soufflait aussi fort, durant tout le film. Je n’ai pas trouvé que ça rendait l’expérience plus agréable ou immersive, contrairement au sièges vibrants, toujours aussi efficaces ! Sinon, le gameplay est toujours aussi sympa, les pistolets suffisamment précis, et la guerre entre les participants fut particulièrement rude. Un bon moment, comme toujours !

Encore un jeu que j’avais hâte de retrouver car je l’ai déjà testé plusieurs fois et je trouve la conduite assez sympa. Lors de mon précédent passage à Opéra, la plupart des bornes avaient le système de simulation de mouvement à l’arrêt, probablement en panne. Bonne nouvelle, à Aéroville, les trois bornes sont parfaitement fonctionnelles ! Allez, on se lance dans une course avec des inconnus (typique de l’esprit freeplay) et c’est parti à fond en McLaren. Ça bombarde, la course est serrée, la conduite est réactive et les sensations vraiment réussies. Il faut vraiment bien s’y prendre pour réussir ses 360 (qui ont pour effet de dégager ses adversaires) et ainsi charger sa jauge de NOS, pour pouvoir prendre de l’avance. Tout ceci participe à rendre le gameplay très dynamique, même si on s’éloigne encore plus de la réalité !

Je persiste et signe, cette borne est une réussite et enterre la majorité des jeux de courses arcade de ces cinq dernières années.

Le dernier épisode de la saga horrifique, seul épisode canonique à n’avoir jamais été porté sur console, nous fait l’honneur de sa présence à Aéroville. Zombies prêts à en découdre, armes sélectionnées, visée des pistolets parfaitement réglée, c’est parti ! L’aventure démarre et on prend beaucoup de plaisir à shooter à tout va, avec les deux armes bonus que l’on a choisies en début de partie, plus l’arme de base qui bénéficie de munitions illimitées. La visée est parfaite, c’est top ! Je ne peux pas tout à fait en dire autant du son, dont le volume est un peu trop faible à mon goût. Pas de quoi gâcher le plaisir, loin de là. Allez, je remets un crédit, ça repart !